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Expertise Fiscal

Rénovation énergétique des locaux professionnels : aide pour les TPE et PME

Rénovation énergétique : une nouvelle aide pour les TPE et PME

Dans le cadre du plan France Relance, les TPE et PME bénéficient d’un crédit d’impôt pour la rénovation énergétique de leurs locaux professionnels. Égal à 30% des dépenses éligibles, dans la limite de 25.000 euros, ce crédit d’impôt est applicable aux devis établis à compter du 1er octobre.
Artisan réalisant des travaux d’isolation de combles. L’isolation des combles fait partie des nombreuses catégories de travaux éligibles à ce crédit d’impôt. Pour bénéficier de l’aide, il faut faire appel à un professionnel qualifié RGE.
Inciter les petites entreprises à prendre le virage de la transition énergétique, tout en les soulageant financièrement : telles sont les ambitions du nouveau crédit d’impôt pour la rénovation énergétique destiné aux artisans, commerçants et indépendants.
Le ministère de l’Économie, des Finances et de la Relance, et le ministère de la Transition écologique viennent de détailler les contours de ce coup de pouce inscrit au plan France Relance, détaillé début septembre, et qui consacre 200 millions d’euros à la rénovation et la transition énergétique des TPE et PME.

Qui est concerné ?

D’un montant de 30% des dépenses éligibles, dans la limite de 25.000 euros par entreprise, le crédit d’impôt pour la rénovation énergétique des locaux professionnels est précisément destiné aux TPE et PME :

  • soumises à l’impôt sur le revenu (IR) ou l’impôt sur les sociétés (IS),
  • propriétaires ou locataires de leurs locaux,

qui engagent des travaux d’amélioration d’efficacité énergétique de leurs bâtiments (bureaux, commerces, entrepôts…).
L’aide est ouverte aux dépenses engagées entre le 1er octobre 2020 (devis daté et signé après le 1er octobre) et le 31 décembre 2021. Elle est cumulable avec d’autres aides, telles que les certificats d’économies d’énergie (CEE).

Liste des travaux éligibles

Sont concernés les travaux d’amélioration énergétique suivants :

  • isolation : combles ou de toitures, murs, toitures-terrasses,
  • chauffe-eau solaire collectif,
  • pompe à chaleur (PAC) Chaudière biomasse collective,
  • ventilation mécanique,
  • raccordement d’un bâtiment tertiaire à un réseau de chaleur ou à un réseau de froid
  • systèmes de régulation / programmation du chauffage et de la ventilation
  • en Outre-mer uniquement : réduction des apports solaires par la toiture ; protections des baies contre le rayonnement solaire ; climatiseur performant.

Comment obtenir ce crédit d’impôt ?

Pour être éligibles, les travaux doivent être réalisés par un professionnel qualifié reconnu garant de l’environnement (RGE).

Les dépenses éligibles engagées (devis signé) devront être déclarées au cours de l’année concernée par la déclaration d’impôt (impôt sur le revenu ou impôt sur les sociétés). En outre, l’assiette de la dépense éligible intègrera le montant total hors taxe des dépenses (incluant le coût de la main d’œuvre, une éventuelle assistance à maîtrise d’ouvrage).

Quelle démarche à suivre ?

Pour demander conseil, les entreprises peuvent contacter les conseillers FAIRE sur www.faire.gouv.fr, dans leur espace FAIRE le plus proche, ou par téléphone : 0 808 800 700.

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Covid-19 Expertise

BPI France – Panorama des mesures pour les entreprises

BPI France a réalisé un panorama des mesures mises en place pour aider les entreprises impactées par la crise du covid-19.

Ce dernier est disponible sur leur site internet : Panorama des mesures

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Covid-19 Expertise

Aide SSI Travailleurs non salariés : Allègement des cotisations 2020

Une aide à destination des travailleurs non-salariés a été mise en place, en application du décret n° 2020-1103 du 1er septembre 2020.

Elle pourra être de 2 400 € ou 1 800 € et prendra la forme d’un abattement sur les cotisations URSSAF 2020. Une déclaration sera a réaliser en Mai 2020 au moment de la déclaration des revenus (DSI).

Elle sera plafonnée au montant des cotisations définitives URSSAF de 2020.

 

L’aide de 2 400 € sera attribuée aux travailleurs non-salariés dont l’activité principale :

• Est mentionnée à l’annexe 1 du décret 30/03/2020 : secteurs du tourisme, de l’hôtellerie, de la restauration, du sport, de la culture, du transport aérien et de l’évènementiel, sans autre critère d’éligibilité

Lise détaillée des activités annexe 1

• Est mentionnée à l’annexe 2 du décret 30/03/2020 :  activités dépendantes des précédentes, mais à condition de constater une baisse de 80 % de leur CA entre le 15/03/2020 et le 15/05/2020 ou que la baisse de CA soit supérieur à 30 % du CA annuel.

Liste détaillée des activités annexe 2

La baisse de CA est à comparer, au choix, à la période précédente ou à la moyenne annuelle ramenée sur 2 mois.

Dans le cas d’une création après le 15/03/2019, il convient de recalculer le CA moyen sur 2 mois de la date de création au 15/03/2020.

 

L’aide de 1 800 € sera attribuée aux travailleurs non-salariés dont l’activité principale n’est pas mentionnée précédemment mais qui on subit une interruption d’activité par décret et qui accueil du public

Les fermeture volontaires sont donc exclues. 

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Comptabilité générale Expertise Gestion

Plafonnement de la contribution patronale aux titres-restaurant : certaines primes sont ajoutées

Si une prime n’est pas destinée à couvrir des frais de repas, son versement ne peut pas, selon la Cour de cassation, priver l’employeur de l’exonération des cotisations de sécurité sociale prévue à raison de sa part contributive dans les titres-restaurant. Le montant d’une telle prime n’est donc pas ajouté à celui de la contribution patronale aux titres-restaurant pour vérifier que celle-ci n’excède pas la limite de 60 % de la valeur du titre, condition de son exonération.
Ainsi en est-il d’une indemnité attribuée aux salariés travaillant en équipe, afin de compenser les conditions de travail particulières les obligeant à prendre leur repas sur leur lieu de travail ou en dehors des horaires habituels de repas.
Doit au contraire être ajoutée à la participation patronale aux titres-restaurant la prime forfaitaire de repas attribuée pour chaque jour de travail effectif (arrêt de la chambre sociale de la Cour de cassation du 14 juin 1990 n° 87-18.536).